Je voudrais tout d’abord féliciter Mme Frédérique Ries pour cet excellent rapport. Il y a urgence, notre planète est en danger, et nous le savons tous ici. Nous avons créé un septième continent de 80 000 tonnes de déchets plastiques, trois fois la surface de la France. Nous devons repenser l’ensemble de notre modèle économique. Il y va de l’avenir de nos écosystèmes, de notre biodiversité et de l’existence même de l’espèce humaine. Nous devons réduire drastiquement l’utilisation du plastique en Europe et appliquer les principes de l’économie circulaire. Cela vient d’être dit. Il nous faut sortir vite de cette logique néolibérale qui pousse à toujours plus de consommation et qui est en train de tuer notre planète, et avec elle, d’intervenir sur l’avenir de nos enfants.

Enfin, nous devons être cohérents avec nous-mêmes. Nous votons aujourd’hui un texte alertant sur l’incidence des produits plastiques sur l’environnement et, dans le même temps, nous utilisons encore au sein de ce Parlement des pailles et des bouteilles en plastique. Nous devons donner ici l’exemple et cesser l’utilisation de ces objets dans cette même institution.