Christine Revault D’Allonnes Bonnefoy (S&D). – Madame la Présidente, aujourd’hui nous pensons tout particulièrement aux victimes de Bruxelles et d’ailleurs. Ces attentats tragiques nous ont montré la nécessité d’une coopération plus étroite, plus d’Europe, plus de solidarité.
L’agenda européen en matière de sécurité est une étape nécessaire vers la création d’un espace européen de sécurité intérieure et tous les acteurs doivent jouer leur rôle pour veiller à ce que l’Union fasse tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la sécurité des citoyens. Et, force est de constater que les engagements pris par les États membres doivent encore être traduits en actes concrets.
Le Parlement s’investit considérablement dans la lutte contre le terrorisme et s’assure que l’équilibre fragile entre la sécurité et le respect des libertés est respecté. L’un ne va pas sans l’autre.
C’est pourquoi, pour nous, l’idée de créer une commission d’enquête sur le terrorisme n’est pas acceptable. Le renforcement de la sécurité ne doit pas se faire aux dépens des libertés.
Je voudrais conclure par les mots de Jens Stoltenberg, premier ministre norvégien lors des attentats sur l’île d’Utøya en 2011: «Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et de tolérance».