Les syndicats d’ArcelorMittal occupent depuis hier les locaux administratifs de l’usine de Florange.

En tant que députée européenne, élue de la circonscription du grand-est, je tenais à leur apporter tout mon soutien dans ce combat.

 

Les syndicats avertissent depuis longtemps déjà que si les hauts-fourneaux restent trop longtemps inactifs, il sera impossible, car trop couteux, de les remettre en marche.

Alors que la direction d’ArcelorMittal affirme attendre de meilleures conditions pour les redémarrer, alors que, pourtant, au même moment, des commandes sont déjà transférées vers Dunkerque, le gouvernement fait la sourde oreille.

Quel signal donne-t-il aujourd’hui aux salariés lorrains complètement livrés à eux-mêmes?

 

J’ai déjà interpellé la Commission Européenne en octobre dernier à ce sujet, car il est inacceptable que soit fermé un site économiquement viable, doté de salariés compétents pour un cynique calcul de profits financiers. Je suis donc pleinement solidaire de la mobilisation des salariés à Florange pour qu’une solution soit trouvée au plus vite.

Il en va non seulement de l’avenir du bassin sidérurgique lorrain mais aussi du maintien de l’activité sur le sol européen.