Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, oui le mastodonte chinois, avec son énorme puissance commerciale et industrielle, séduit autant qu’il effraie.

Cette volonté de puissance fait passer au second plan la question des droits de l’homme et, si les dirigeants chinois acceptent la mondialisation économique, ils refusent obstinément de prendre en considération les droits humains, la démocratie et la justice, qui ébranleraient naturellement leur pouvoir.

L’Union européenne doit dénoncer avec vigueur ce qui se passe en Chine, et demander avec insistance la libération immédiate des militants et des avocats incarcérés sous des prétextes fallacieux.

Les droits de l’homme sont une des valeurs fondamentales de l’Union européenne et chaque dirigeant européen, chaque dirigeant des États membres de l’Union européenne, lorsqu’il est en visite en Chine, se doit d’exprimer cela.

J’aurais aimé, pour ma part, que le président de la République française, lors de sa récente visite, aborde publiquement ces questions, seule façon de faire comprendre au gouvernement chinois que nous n’accepterons jamais que le business prime sur les droits de l’homme.