Si le siège unique nécessite une vision commune des Etats-Membres, il peut aussi permettre de constituer celle-ci, et trop de réflexion risque d’enrayer la réforme du FMI. Il faut absolument faire de la place à d’autres pays au sein du FMI, et cela provoque une grande résistance de certains états.

S’agissant des actuelles duplicités conservatrices de la France et de l’Allemagne (Turquie, FMI), Pervenche Berès considère que ces états se focalisent sur des priorités nationales à court terme, et que le choix de reconduire José Manuel Barroso à la tête de la Commission en témoigne. C’est tourner le dos à la réalité, d’autant plus que la contruction européenne dépend du dépassement de ces tendances.

Suite et fin :

L’intégration des pays en développement au sein du FMI est un enjeu majeur, explique Pervenche Berès. Les pays émergents comme les pays pauvres doivent avoir une place dans les négociations mondiales.