Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Président Tusk, vous avez dit que le fait d’avoir un dispositif de soutien budgétaire pour le fonds de résolution était une grande avancée. Reconnaissez avec le président Juncker qu’on ne peut pas parler d’avancée sur un point sur lequel il y avait un accord politique de principe depuis si longtemps. Or, ce Conseil européen aurait dû dire dans quelles conditions ce filet de sécurité pourra fonctionner. En cas de résolution bancaire, personne ne peut imaginer qu’il faille consulter les parlements nationaux. Il faudra donc changer la gouvernance du mécanisme européen de stabilité, et là-dessus, vous êtes totalement silencieux.
Vous êtes aussi silencieux sur cet objet qui finit par être non identifié, à savoir ce budget de la zone euro, cette fonction de stabilité dont tout le monde reconnaît qu’elle est indispensable pour faire face aux prochaines crises possibles de la zone euro. Or, le Conseil européen a reporté cette question à plus tard, c’est une grave erreur.