Au cours des trente dernières années, l’Union européenne, en collaboration avec l’Agence spatiale européenne et les Etats-membres, a déployé d’importants efforts de recherche et développement dans le domaine de l’observation spatiale, pour créer une infrastructure et des services qui lui soient propres.

A ce jour, les données fournies par ces services restent cependant restreintes, peu fiables et leur diffusion n’est pas toujours assurée en continu, ce qui relativise la pertinence de leur utilisation par les Etats-membres.

Le 17 mars, la Commission Budgets du Parlement européen a donc donné un avis favorable pour le financement du développement de la seconde phase du « Programme européen d’observation de la Terre » (GMES), ce qui devrait notamment permettre de recueillir des données dans les domaines de la sécurité et de l’environnement (surveillance des terres et des milieux marins).

« A terme, c’est l’indépendance de l’Europe en matière d’observation spatiale qui est en jeu, souligne Estelle GRELIER, membre de la Commission Budgets. L’Union européenne doit se donner les moyens d’être un acteur majeur dans ce domaine, en mettant un terme à la position hégémonique des Etats-Unis ».