Aujourd’hui, le Parlement a rejeté la décision de la Commission européenne visant à autoriser la vente et l’utilisation du dioxyde de titane (E171), ce dont se félicitent les eurodéputés de la délégation de la gauche sociale et écologique.

Pour rappel, cette substance inutile, utilisée dans les colorants blancs ou destinée à faire briller les couleurs, est présente dans de nombreux produits de la vie courante : alimentation, peintures, produits d’hygiène, de cosmétique, médicaments ; cela alors même que plusieurs études scientifiques nous alertent sur son potentiel cancérigène.

« Nos enfants en prennent une dose quotidienne via les bonbons qu’ils mangent ou le dentifrice qu’ils utilisent ensuite pour se brosser les dents. Personne n’y échappe » s’insurge le vice-Président socialiste du groupe S&D, Éric Andrieu. « S’alimenter, se laver, se maquiller ou même se soigner tout en s’empoisonnant, c’est un paradoxe inacceptable ! » ajoute l’eurodéputé.

« On ne peut pas faire courir un tel risque aux Européens, la santé n’a pas de prix. Ursula von der Leyen a fait de la lutte contre le cancer une priorité de la Commission européenne. Celle-ci devrait cependant commencer par demander à l’Institution qu’elle préside de lutter contre les causes des cancers, et notamment contre les produits chimiques qui envahissent notre quotidien, plutôt que de les autoriser ! », concluent les membres de la délégation.