Parallèlement à la publication du rapport de l’ONU sur la situation des détenus à Guantanamo, le Parlement européen débattait de cette même question dans le cadre de son débat sur les cas de violation des droits de l’Homme, de la démocratie et de l’Etat de droit.

 

Martine Roure, auteur pour le PSE de cette résolution d’urgence, a rappelé en plénière que « les détenus du camp de Guantanamo sont dans une situation de non-droit et de vide juridique sans chef d’accusation depuis maintenant plus de quatre ans« .

 

Les eurodéputés sont alarmés par les allégations de mauvais traitements des détenus de Guantanamo rapportées par les anciens détenus et détaillées dans le rapport de l’ONU. « Si ces faits sont avérés, il s’agirait de traitements inhumains, cruels et dégradants« , prévient Martine Roure.

 

Elle a donc appuyé les conclusions onusiennes en demandant que l’ONU et des ONG puissent accéder au centre de détention de Guantanamo et à ses détenus afin d’assurer le respect de leurs droits.

 

Elle a ainsi conclu: « Guantanamo devrait être fermé sans délai et ses détenus devraient être entendus dans le cadre d’un tribunal indépendant. Enfin les Etats-Unis doivent permettre une enquête impartiale sur les allégations de torture. »

 

Strasbourg, le 16 février 2006