Virginie Rozière, au nom du groupe S&D. – Monsieur le Président, je voudrais d’abord, en tant que membre de la commission des pétitions, saluer le travail de notre rapporteure, Margrete Auken, qui montre le lien très fort que notre commission des pétitions entretient avec la Médiatrice, puis, évidemment, saluer le travail de la commission des affaires constitutionnelles, représentée par notre collègue Enrique Guerrero. Notre groupe, mais il n’est pas le seul – vous l’avez entendu – a déposé des amendements importants pour renforcer le rôle de la Médiatrice européenne. La Médiatrice est, au travers du mandat du Parlement, le poste avancé des citoyens pour opérer le contrôle des institutions européennes. Pour cela, nous voulons – cela a été dit – que l’accès aux documents soit renforcé et que tout refus soit motivé, le cas échéant, devant la Cour. Nous voulons aussi lutter contre les conflits d’intérêts: la Médiatrice est là pour garantir la bonne administration et nous voulons renforcer ses pouvoirs en ces matières ainsi que la protection des lanceurs d’alerte, pour faire en sorte que la Médiatrice puisse informer les citoyens, mais aussi coordonner les différentes entités nationales chargées de la protection des lanceurs d’alerte. Nous avons pris comme boussole, quelque part, le cas du «Selmayrgate». Dans ce cas-là, la Médiatrice a joué son rôle et pour l’instant, aucune conséquence n’en a été tirée. Nous voulons éviter que cela se reproduise et le renforcement des droits de la Médiatrice est un gage de bon fonctionnement de notre démocratie européenne.