Le 5 octobre 2010, Gilles Pargneaux, membre de la commission environnement, avait obtenu une majorité en commission parlementaire pour intégrer deux amendements au projet de résolution du Parlement européen dans la perspective de Cancun. Tous deux visaient à préciser les sources de financement de la lutte contre le changement climatique, en particulier pour aider financièrement les pays en développement.

« Alors que les eurodéputés de la commission de l’environnement ont compris l’intérêt de mes propositions, le groupe conservateur a décidé de faire une nouvelle fois obstacle à une taxe de 0,01% sur les transactions financières pour permettre aux pays en développement de s’adapter aux changements climatiques. Ce blocage, idéologique, est ridicule et immature », juge l’eurodéputé.

L’autre amendement du socialiste français adopté en commission a été confirmé en plénière, celui portant sur la création d’un fonds vert à Cancún. Pour rappel, l’Accord de Copenhague prévoyait un déblocage rapide par les pays riches de 30 milliards de dollars d’ici à 2012, et l’instauration d’un fonds vert pour le climat fournissant 100 milliards de dollars par an à partir de 2020, pour aider les pays vulnérables. « Ce fonds vert est primordial. Il peut permettre aux négociations d’aboutir à un succès, c’est pourquoi nous devons tout faire pour le soutenir, à tous les niveaux d’influence », conclue Gilles Pargneaux.