Pour la deuxième année consécutive, les élus socialistes de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Parlement européen se sont retrouvés à Strasbourg lors des journées europarlementaires organisées à l’initiative de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, de Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat, et de Pervenche Berès, présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen. Harlem Désir, secrétaire d’État aux affaires européennes, Gianni Pittella, président du groupe S&D et Martin Schulz, président du Parlement ont également participé à cette rencontre.

C’est une démonstration forte de la place qu’occupe l’Europe dans nos préoccupations et notre engagement politique.

Ce rendez-vous de deux jours à Strasbourg, mercredi 14 et jeudi 15 septembre, a été l’occasion de définir une stratégie concertée à la veille du sommet de Bratislava et des futures échéances électorales en Europe en 2017 d’une part, et au lendemain du Brexit et face aux défis qui menacent la construction européenne d’autre part.

Les débats ont en particulier porté sur les initiatives qui devraient être prises dans le domaine de la sécurité et de la défense, en faveur d’une stratégie d’investissement, au-delà de la prolongation du plan Juncker avec, en particulier, la réforme du Pacte de stabilité et les initiatives en faveur de la jeunesse.

Ce rendez-vous annuel des élus socialistes a également permis de définir la feuille de route sociale-démocrate sur la législation à venir ainsi qu’un agenda de travail commun.

Face à ceux qui préconisent de ruiner la France avec un « Frexit », nous sommes déterminés à défendre la construction européenne en corrigeant ses lacunes. Pour cela, nous appelons à clarifier et refonder l’Union européenne sur une base plus ambitieuse, à la hauteur des défis du XXIème siècle. Oui, l’Union européenne permet à ses États membres de mieux faire entendre leur voix dans le monde actuel, de mieux défendre des normes sociales et environnementales, de mieux lutter contre le terrorisme ou l’évasion fiscale. Mais parce que les attentes sont fortes, l’Union européenne doit tout entreprendre pour protéger et améliorer la qualité de vie des Européens.