Virginie Rozière (S&D). – Madame la Présidente, je souhaitais attirer votre attention sur une demande de l’agence spéciale des Nations unies pour l’égalité: l’agence ONU Femmes.

Sur le calendrier de nos institutions, aujourd’hui encore, les événements et les annonces officielles autour de la journée du 8 mars sont intitulés «Journée internationale des femmes», voire «Journée de la femme». Cette imprécision encourage les interprétations les plus mièvres que l’on voit prospérer à chaque nouvelle «fête des femmes».

Or, faut-il rappeler que cette journée n’est pas une célébration d’une féminité absolue et éternelle, et encore moins l’occasion pour la grande distribution de déstocker des produits électroménagers ou cosmétiques?

Cette date doit au contraire permettre de combattre les obstacles bien réels à l’autonomie et à la sécurité des femmes. C’est un temps de sensibilisation et de mobilisation essentiel pour nos engagements contre les discriminations. Et nous savons bien que le langage est un enjeu primordial dans la lutte pour l’égalité des genres. C’est la raison pour laquelle nous devons être précis et parler de «Journée internationale des droits des femmes», au même titre que nous célébrons la «Journée des droits humains».

C’est pourquoi j’ai fait mienne cette requête de l’agence ONU Femmes et demande qu’on clarifie les termes des calendriers de nos institutions.