Isabelle Thomas (S&D). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Monsieur le Ministre, tout d’abord un grand merci pour l’excellente conduite de cette conciliation budgétaire, dont le résultat nous permettra d’apporter un certain nombre de réponses à la crise migratoire.
Je regrette cependant que les engagements concernant l’initiative contre le chômage des jeunes aient été interrompus en 2016 et que ce programme en soit réduit à une promesse, un proverbe français disant que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
En tant que corapporteure sur la révision du cadre financier pluriannuel, toutefois, je vous assure que le Parlement maintiendra la pression. Toutefois, vous le savez, depuis ou plus exactement pendant la conciliation, il y a eu les attentats à Paris. Le Conseil des ministres de la justice et des affaires intérieures s’est réuni vendredi et a annoncé une série de mesures pour lutter contre le terrorisme: coordination des missions de renseignement, peut-être sous forme d’agences, gardes-frontières. Mais le budget 2016 n’en donne pas les moyens et nous avons déjà utilisé la quasi-totalité des instruments de flexibilité.
Alors, comment le Conseil et la Commission appréhendent-ils ces nouvelles dépenses? Comment comptent-ils les financer? Et, surtout, est-ce que le Conseil de la justice et des affaires intérieures a rencontré, ne serait-ce qu’une fois, l’ECOFIN?