Bruxelles – Pour Françoise Castex, l’enquête de la CNIL et de la DGCCRF ne lève pas le doute sur les pratiques commerciales des opérateurs de transports.

L’eurodéputée, qui avait saisi la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en mai dernier, a pris bonne note des conclusions de l’enquête menée par l’autorité administrative indépendante conjointement avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Pour la socialiste Françoise Castex, « l’enquête ne lève pas le doute sur les tarifs obscurs pratiqués par les grands opérateurs de transports sur la toile. »

Pour l’eurodéputée du Gers, il n’en demeure pas moins que: « ces entreprises continuent d’utiliser des techniques de profilage qui génèrent une concurrence déloyale et qui constituent un détournement des données personnelles de millions d’internautes notamment via l’utilisation de leur historique de navigation. »

« C’est en ce sens, qu’à mon initiative, la Commission des Affaires juridiques du Parlement européen a d’ores et déjà demandé à la Commission européenne d’enquêter sur la fréquence de ce pratiques, et, le cas échéant, de proposer une révision de la directive 2005/29 pour protéger comme il se doit les consommateurs », poursuit l’eurodéputée.

En tout état de cause, pour Françoise Castex, « ces pratiques ne sont pas conformes à la nouvelle législation sur la protection des données personnelles, adoptée par le Parlement européen le 20 octobre dernier, et qui prévoit le consentement explicite du citoyen en cas d’utilisation de ses données. »