Patrice Tirolien (S&D). – Monsieur le Président, chers collègues, je souhaiterais saluer le travail de tous les parlementaires qui ont contribué à l’élaboration de ce texte, qui présente de nombreuses avancées dans l’accompagnement de l’agriculture dans les régions ultrapériphériques. La défense d’un modèle durable et innovant a été au cœur de notre action sur ce texte.

Je souhaiterais tout particulièrement insister sur les dispositions relatives au régime spécifique d’approvisionnement qui finance les importations entrant dans la production locale. Elles devront, désormais, mieux cibler les consommateurs comme bénéficiaires finaux de cette aide.

Cet amendement, que j’ai défendu, est la contribution européenne à la lutte contre la cherté de la vie dans les départements d’outre-mer. Une fois ce texte voté, les États membres auront une responsabilité: s’assurer du développement des filières de diversification dans les RUP non pris en compte dans le texte.

La satisfaction des besoins alimentaires locaux doit devenir une priorité d’une politique agricole durable et solidaire.

(L’orateur accepte de répondre à une question « carton bleu » (article 149, paragraphe 8, du règlement))

Patrice Tirolien (S&D), réponse « carton bleu ». – Je suis entièrement d’accord avec vos propos. Je crois que le problème du transport est un problème fondamental auquel il faudra trouver une solution.

J’ai essayé de voir quelles solutions l’Union européenne pourrait nous apporter pour que ce problème du transport puisse être, en quelque sorte, atténué. En effet, si nos produits arrivent dans les régions ultrapériphériques et, notamment, dans vos îles à des prix très élevés, c’est à cause du coût du transport. Il faudrait que nous puissions nous pencher ensemble sur ce problème.

Je vais donc proposer des réunions avec l’ensemble des régions ultrapériphériques et les îles de la mer Égée pour voir dans quelle mesure nous pourrions, ensemble, trouver une solution qui soit compatible avec les principes de l’Union européenne.