Vincent Peillon (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, quelle déception après les espoirs du 11 février 2014. Notre position doit être claire, bien entendu: comment l’Union européenne pourrait-elle ne pas condamner fermement la violation du droit international et une agression évidente à l’égard d’un de ses pays membres? Et, en même temps, je soutiens parfaitement les propos qui ont été ceux du commissaire. Nous devons, non pas parler de guerre froide, mais garder la tête froide et mesurer que nous devons, vis-à-vis de la Turquie, lui demander une clarification qui suppose aussi que de notre côté, nous disions nettement que nous souhaitons que la Turquie puisse rejoindre l’Union européenne et approfondir des discussions.

C’est pour cela que plutôt que d’envenimer par des déclarations le conflit qui a lieu aujourd’hui, je crois qu’il faut jouer l’apaisement et la fermeté sur le droit international, et promouvoir l’espérance et les perspectives pour la région et la Turquie.