Monsieur le Président,
beaucoup des propos tenus aujourd’hui jugent le programme de Stockholm comme méritant de rechercher un consensus le plus large possible et un programme ambitieux. C’est ce que tentera la résolution de demain qui sera soumise au vote.
Dans celle ci, je regrette le rejet de la référence au droit de vote des résidents non communautaires et à la garantie d’accès aux soins pour les migrants malades. Mais je retiens toutefois l’adoption de points importants, tels que l’exigence de l’adoption de la directive sur la non discrimination, la liberté de mouvement pour les citoyens européens et les familles – j’entends là toutes les familles –, la demande de levée des obstacles et l’exercice du droit de regroupement familial, l’interdiction de placer en rétention les mineurs non accompagnés, pour ne citer que quelques points.
Selon moi, le succès du programme de Stockholm pourra se mesurer au respect de quatre enjeux: l’existence de réalisations concrètes pour les citoyens, le respect scrupuleux du nouveau rôle du Parlement européen – la codécision étant une valeur ajoutée –, la qualité de l’application par les parlements nationaux et la visibilité des valeurs du programme de Stockholm auprès des citoyens, et notamment auprès de la jeunesse européenne.