Sylvie Guillaume (S&D). – Monsieur le Président, à mon tour de féliciter Mme Bastos pour son rapport, qui, je crois, est très complet et aborde toutes les questions qui avaient été notamment soulevées par le rapport d’évaluation intermédiaire de la Commission. Manifestement, ce rapport met l’accent sur l’implication des ONG et des petites structures, sur l’amélioration de la gestion, sur tout ce qui permet, effectivement, de maintenir les objectifs du programme.

 

J’ai évidemment quelques regrets. Je regrette tout d’abord qu’un débat ne soit pas réellement organisé aujourd’hui sur ce rapport, ce qui aurait permis de remettre l’accent sur l’omniprésence de la violence, qui demeure à l’égard des jeunes, des femmes et des enfants. D’autant plus que, si j’ai bien vu, il y a une certaine volonté de faire supprimer plusieurs références à la prostitution et à la violation des droits des femmes en matière de santé sexuelle et génésique. Manifestement, il y a donc des choses qui sont encore à régler, qui ne sont pas tout à fait claires dans les propos des uns et des autres.

 

Le temps me manque pour parler de la prévention et de l’éducation sur les stéréotypes.

 

Je voudrais conclure sur deux sujets de vigilance: le premier, effectivement, concerne le maintien du montant du programme Daphné et le deuxième porte sur le nom de ce programme, qui est très identifié, et la garantie que ce nom soit maintenu à l’avenir.