Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, la Banque centrale européenne, l’OCDE, le FMI et, maintenant, même le G20 disent que tous les présupposés économiques que nous avions au cours des vingt dernières années, qui étaient des présupposés néolibéraux, ne fonctionnent plus et qu’aujourd’hui, nous avons besoin d’augmenter la demande de biens et de services au niveau international.
Pour cela, nous savons que les questions de la fraude fiscale, de l’évasion fiscale, de l’investissement et de la transition écologique sont des priorités absolues.
Mon collègue Gutiérrez Prieto le disait tout à l’heure, il faut aujourd’hui que la Commission et l’Union européenne fassent leurs ces nouveaux présupposés, qui sont de bons présupposés, et agissent. Cela veut dire agir résolument et vite sur la question de l’évasion fiscale et cela signifie qu’il faut aller beaucoup plus loin sur le plan de l’investissement par rapport à la proposition de ce matin, qui est une première étape mais bien insuffisante. Il faut notamment bien cibler les investissements là où c’est utile pour un nouveau modèle de développement et donc tout mettre en œuvre pour que la transition écologique se fasse dans l’Union européenne afin que nous soyons les pionniers en cette matière et que nous soyons en avance.
Voilà, il faut aujourd’hui opérer un changement de politique économique, même le G20 le dit. Il serait temps que nous suivions cette voie.