Gilles Pargneaux (S&D). Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, face à ce texte, permettez–moi d’exprimer une satisfaction, une exigence et un point sur lequel il faut être vigilant.

Une satisfaction pour avoir étendu la base légale de cette directive qui visait, au départ, uniquement le marché intérieur et qui maintenant traite également de santé publique.

Une exigence: nous nous sommes battus pour faire en sorte que la vente par internet soit l’une des pierres angulaires de cette directive et permettre ainsi d’avoir un contrôle compte tenu de ce que nous constatons.

Puis un point sur lequel il faut être vigilant, car nous savons que les médicaments falsifiés représentent de 1 à 3 % du marché dans les pays développés, de 10 à 30 % en Asie et en Amérique latine, et jusqu’à 70 % dans certains pays d’Afrique. Certaines études tendraient à démontrer que le trafic de médicaments falsifiés serait 25 fois plus rentable que le trafic de drogue.

Nous exprimons donc une exigence et un point qui appelle la vigilance pour nous permettre ainsi de continuer à développer une coopération internationale renforcée, grâce à laquelle l’Union européenne sera le moteur dans la lutte face à ce fléau que sont les médicaments falsifiés.

Je remercie Mme Marisa Matias pour son travail et surtout la rapporteure pour notre groupe, Dagmar Roth–Behrendt, qui est toujours pertinente dans ce domaine.