Gilles Pargneaux (S&D). J’ai une question complémentaire très courte à la lumière de l’intervention et de la réponse apportée par le commissaire Dalli, que je remercie pour les précisions de ses propos. On le voit bien, vous l’avez indiqué, en 2003 et en 2005, c’est le laboratoire Servier qui a demandé à ce que ce médicament ne soit plus mis en vente dans ces deux pays. Vous avez aussi indiqué qu’en 1998 et en 1999, le groupe de travail n’avait pas autorisé ou demandé la suppression de ce médicament. Or, on le sait, ce médicament a été supprimé dès 1997 aux États-Unis.

On voit donc bien – et c’est ma question complémentaire – que, sur un marché aussi important que le marché européen représentant 500 millions d’Européennes et d’Européens, il faut une vigilance supplémentaire, et notamment des signaux supplémentaires, pour faire en sorte que l’on agisse à l’échelle de l’Union européenne, avec une compétence forte de la part de la Commission européenne et de l’Agence des médicaments permettant ainsi d’éviter ce qui s’est passé dans un certain nombre d’États membres, comme l’exemple que vous venez de donner avec ce qui s’est passé en France.