Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le rapporteur, Monsieur le Commissaire, je voudrais tout d’abord remercier et féliciter notre rapporteur pour l’approche consensuelle dont il a fait preuve dans la rédaction de cette résolution. Je voudrais aussi saluer Madame Sehnalová, qui a souhaité ne pas voir inscrire, dans ce texte, la libéralisation des services portuaires.

 

Monsieur le Commissaire, permettez-moi de vous rappeler pendant la minute qui me reste – je suis quelque peu resté sur ma faim suite à votre intervention liminaire dans notre débat et je vais m’en expliquer à l’instant – combien de changements ont été constatés depuis l’adoption en 2001 du livre blanc sur les transports. Or, malgré tous les efforts qui ont été accomplis, force est de constater que, dix ans plus tard, le transport n’est pas encore durable.

 

Je pense donc que votre proposition du 28 mars 2011 ne va pas suffisamment loin dans les propositions concrètes. Je souhaiterais qu’au cours du débat, suite à notre feuille de route telle que nous allons l’adopter demain, vous puissiez aller plus loin dans des propositions concrètes sur, par exemple, la réduction des émissions de CO2 de 20 % dans les transports routiers et sur l’application du principe du pollueur-payeur à tous les transports.

 

Vous avez dit récemment qu’il faudrait que, d’ici à 2050, les États membres puissent mobiliser 1 500 milliards d’euros. Comment allez-vous nous proposer des dispositions législatives à très court terme, d’ici à 2020, pour permettre de répondre à notre feuille de route? Et comment allez-vous pouvoir mobiliser ce financement auprès des États membres?