Les travaux du Parlement européen ont repris mardi 1er septembre à Bruxelles.
La Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire, dans laquelle Gilles Pargneaux siège en qualité de membre titulaire, invitait le ministre suédois de l’environnement, Andreas Carlgren, dans le cadre de la Présidence Suédoise, du 1er juillet au 31 décembre 2009, de l’Union Européenne.
Au cours de cet échange, Gilles Pargneaux, député européen socialiste, a souhaité aborder le sujet d’une éventuelle contribution énergie qui pourrait être instaurée aux frontières de l’Union Européenne. Cette contribution intègrerait le coût de la pollution en carbone et taxerait les biens et services en fonction des émissions de CO² qu’ils génèrent. Gilles Pargneaux s’est appuyé dans son propos sur la publication fin juin d’un rapport rédigé en commun par l’OMC et le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) sur les liens entre commerce et changement climatique. Ce dernier rapport pourrait changer la donne puisque les experts y reconnaissent en effet que l’introduction de taxes ou de systèmes de quotas d’émissions pour les industries polluantes génère un coût pour les entreprises qui les supportent au détriment de leur compétitivité. La mesure est d’autant plus urgente qu’elle permettrait d’éviter les « fuites de carbones » hors de l’Union européenne, c’est à dire des délocalisations.