Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues,

je tiens d’abord à souligner que je n’estimais pas opportun de nous prononcer si tôt par un vote sur les événements intervenus à Laâyoune, le 8 novembre, alors que nous ne disposons pas de tous les éléments pour avoir le recul et l’objectivité nécessaires.

Néanmoins, au vu de ces conditions, je constate avec soulagement que nous sommes parvenus à une résolution commune assez mesurée et équilibrée qui prend en compte la notion des droits de l’homme et qui ne condamne pas abusivement l’une ou l’autre partie, même si certains points sont contestables. J’estime en tout cas que le plus important est de ne pas envenimer la situation afin que les enquêtes et les négociations puissent se poursuivre dans le calme et, dès lors, il me semble sage de ne pas avoir la tentation de remettre en cause le statut privilégié d’un pays voisin et partenaire sur la foi de témoignages partiels et parfois contradictoires.