Raphaël Glucksmann (S&D). – Monsieur le Président, chers collègues, nous voici encore une fois réunis pour débattre de l’ingérence de forces extérieures dans nos élections. Cette fois, c’est à la demande de nos amis anglais; avant, c’était à la demande de nos amis italiens, et cela continuera ainsi.

 

Qu’allons-nous faire face à cela? Allons-nous passer cinq ans à nous lamenter que Vladimir Poutine manipule notre système électoral? Allons-nous passer cinq ans à multiplier des résolutions creuses et non suivies d’effet? Nous, nous avons proposé une commission spéciale chargée d’enquêter sur ces ingérences et d’établir les moyens qui permettent de lutter contre. Mais pour de vils calculs politiciens, vous n’avez pas voté pour cette commission, ce qui a retardé notre effort.

 

Alors, si nous sommes sérieux, nous devons arrêter de commenter les ingérences extérieures et nous devons agir. Mettons en place cette commission spéciale, faisons les recommandations qui protégeront nos démocraties et agissons, parce que nos adversaires, eux, n’attendent pas qu’on se réveille pour agir.