Le Parlement européen a approuvé aujourd’hui l’adhésion de l’Union européenne à l’acte de Genève sur les appellations d’origine et les indications géographiques (IG), ce dont les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche se félicitent.

Pour Virginie Rozière, eurodéputée radicale de gauche rapporteure de ce texte, « les indications géographiques de l’Union sont une réussite. Pourtant, leur reconnaissance internationale, notamment dans le cadre des accords de commerce, est parfois difficile à obtenir de la part de nos partenaires ».

La ratification par l’Union de cet accord va permettre d’étendre la reconnaissance et la portée des indications géographiques européennes partout dans le monde.

« Afin de mieux valoriser les productions et savoir-faire européens, nous nous devions d’améliorer la reconnaissance mutuelle de nos IG au niveau international. Dans les territoires cela signifiera des retombées économiques et une pérennisation de l’activité » insiste l’eurodéputée.

« Je regrette néanmoins le blocage de la Commission européenne sur les indications géographiques non-agricoles. Malgré la large adoption de mon rapport au début de cette législature, le couteau de Laguiole ou la porcelaine de Limoges ne seront toujours pas protégés. Je me suis battue pour faire de ce texte une nouvelle occasion de faire avancer cette cause et j’ai obtenu une clause de révision sérieuse ainsi que des engagements de la part de la Commission européenne. J’espère que la prochaine législature se saisira de la clause de révision afin de combler cette lacune » conclut Virginie Rozière.