Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, le rapport que nous allons adopter apporte une touche finale à un travail conséquent, cohérent et constant de ce Parlement au cours de ce mandat, à la fois sous l’impulsion de l’opinion publique mais aussi aiguillonné par plusieurs scandales qui ont émaillé ce mandat. Il constitue aussi, sans doute, une feuille de route pour le prochain Parlement européen tant il contient de recommandations utiles, y compris celle que nous espérons inscrire de la création d’une sous-commission permanente. Il permet de déboucher sur des accords, l’interdiction ou l’appel à l’interdiction des visas dorés ou la félicitation de ce qui est arrivé en termes de coordination de la lutte contre le blanchiment d’argent en Europe. Mais il faut aussi mieux balayer à l’intérieur de l’Union européenne et, comme d’autres l’ont dit avant moi, nous devons appeler un chat, un chat. Il y a des pays dans l’Union européenne qui constituent des paradis fiscaux. Nous devons regarder cette réalité en face.