Alors que la Grèce est en première ligne pour faire face à l’afflux des réfugiés – véritable défi humanitaire – elle a réussi à accomplir en parallèle des réformes sans précédent, conformément à ses engagements : elle a déjà réalisé plus de 5 milliards d’euros d’économie, ce qui représente presque 3 % de son PIB !

Malgré cela, les négociations entre Athènes et ses créanciers – Mécanisme européen de stabilité (MES), Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI), – piétinent.

Ce n’est pas acceptable, pas plus que la volonté, toujours affirmée, de quelques faucons – érigés en gardiens du temple de l’orthodoxie budgétaire, mais qui ont oublié ce qu’était qu’être Européens à trop veiller sur leur trésor – de continuer à saigner ce pays.

Aujourd’hui, la dette grecque, qui atteint 180 % du PIB, n’est pas soutenable. Il faut aborder franchement la question de son allègement. Pour les eurodéputés socialistes et radicaux, un sommet des chefs d’État et de gouvernement européens doit se réunir et prendre des décisions en ce sens pour sortir de l’impasse.

L’Europe ne peut pas se permettre de s’infliger, sans raison, une nouvelle crise majeure.