Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la première atteinte aux droits humains est de devoir quitter son pays, ses racines à cause de la guerre, à cause des régimes dictatoriaux, mais aussi à cause du changement climatique.

En 2014 – et le rapport Preda l’aborde dans son paragraphe 72–, ce sont 17,5 millions de personnes qui ont été déplacées à la suite de catastrophes provoquées par les aléas climatiques. Ces déplacements concernent surtout les régions du sud qui sont les plus exposées aux incidences du changement climatique; 85 % d’entre eux ont lieu dans les pays en voie de développement.

J’ai deux propositions, Monsieur le Commissaire. Premièrement, obliger les États membres de l’Union à financer l’aide au développement à hauteur de 0,7 % du PIB, comme ils l’ont promis.

Deuxièmement, nous devons montrer l’exemple en insérant dans tous nos accords de développement internationaux des mesures liées à la lutte contre le changement climatique afin de contenir à 1,5 degré la hausse de température de la planète. C’est notre combat du siècle si nous ne voulons pas avoir, demain, 200 millions de réfugiés climatiques dans le monde.