Gilles Pargneaux (S&D), réponse « carton bleu ». – En 1995, quand François Mitterrand, président de la République française, est venu pour la dernière fois devant le Parlement européen, il a dit – et il avait raison – que « le nationalisme, c’est la guerre ».

Face à ces nationalistes, face au discours nationaliste que nous entendons, nous devons faire en sorte, avec l’Union européenne et dans le cas de la diplomatie européenne, de parvenir à des solutions humanitaires qui permettent effectivement aux enfants accueillis dans ces camps de réfugiés, au Liban, en Jordanie ou ailleurs encore, de trouver, par notre financement, une source d’espoir.

C’est ce qui est le plus important dans l’action que nous menons. Ce que nous faisons avec Mme Mogherini est non seulement courageux, mais c’est aussi de l’empathie humanitaire, et cette empathie humanitaire, jamais les nationalistes ne pourront la développer.