Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, tout d’abord, après les discussions politiques, qui, entre les parties libyennes, sont arrivées à leur terme, à Skhirat, au Maroc – nous devons, une fois de plus, saluer l’énorme travail de médiation accompli par Bernardino León –, demeure finalement la partie la plus délicate, celle qui demande le plus de responsabilité de la part des uns et des autres; dire oui ou non. Il y a urgence pour que, enfin, un gouvernement d’union nationale se mette au travail.

La menace de Daech s’étend plus que jamais en Libye. Il y a aujourd’hui 5 000 combattants de l’organisation « État islamique » dans le pays, contrôlant notamment la ville côtière de Syrte. Les attaques contre le port de Sadra et contre Benghazi témoignent, malheureusement, de ce dynamisme de l’organisation terroriste en Libye.

Fort de ce constat, j’estime que le retour d’un État capable de contrôler ses frontières, de défendre son territoire est une absolue nécessité. Il faut saluer les déclarations de la haute représentante en faveur de l’attribution immédiate au futur gouvernement libyen de 100 millions d’euros pour l’aider dans sa mission.

Je pense qu’il est indispensable que nous soyons prêts quand ce nouveau gouvernement se mettra en place.