Virginie Rozière (S&D). – Monsieur le Président, en fait, ce rapport corrige une anomalie, puisque les substances organiques et sous-produits animaux ou végétaux sont utilisés pour amender les sols quasiment depuis que l’agriculture existe, mais aujourd’hui, le marché intérieur ne permet que la circulation des engrais chimiques. C’est donc une anomalie qui est corrigée et un vrai pas supplémentaire pour l’économie circulaire que de permettre désormais également le marquage et la libre circulation des engrais organiques et des sous-produits végétaux et animaux.
Sur le point qui a fait beaucoup débat – je veux parler bien sûr de la réduction du taux de cadmium –, je suis heureuse qu’on se fixe cet objectif de 20 milligrammes par kilo. Là aussi, j’entends la frilosité de certains collègues, mais j’aimerais qu’on se fixe un calendrier un petit peu plus ambitieux que ce qui a pu être discuté, puisqu’il y va de la santé des Européens.
Je vous invite donc demain à être très ambitieux là-dessus. Et puis, si l’industrie européenne vous est si précieuse, je vous invite aussi à prendre en compte ses intérêts lorsqu’on parle, par exemple, de défense commerciale. Cela me semble être plus intéressant que de les mettre en concurrence avec la santé des Européens. Mais, en tout cas, ce sont des avancées pour la santé et l’environnement que je nous invite à soutenir demain.