Le 8 avril prochain, nous célèbrerons le 46ème anniversaire de la fondation de « l’Union Romani Internationale », journée qui est devenue la journée internationale des Rroms.
Les eurodéputés socialistes et radicaux ont souhaité, au cours d’un débat – voir ci-dessous – organisé hier au Parlement européen, souligner les aspects positifs de ce qui a déjà été fait au niveau de l’Union, notamment au travers des projets d’insertion qui sont menés dans certains Etats membres.
Mais la réalité s’impose : les conditions de vie de cette minorité demeurent largement à améliorer. Des discriminations graves en matière d’éducation, de logement ou d’accès à la santé persistent.
Pour nous, l’Union européenne doit renforcer la lutte contre ces discriminations et l’extrême-pauvreté qui touche cette communauté de 10 millions de personnes. Il faut en outre inciter, partout en Europe, à la reconnaissance des victimes du génocide des Rroms.
Aujourd’hui encore, plusieurs députés européens d’’extrême droite et de droite radicale, toujours prompts à montrer du doigt un bouc émissaire, se sont vautrés dans le racisme anti-Rrom. Nous souhaitons d’ailleurs que le « débat » de ce 6 avril connaisse des suites, tant il a été marqué par plusieurs propos indignes et probablement punissables.