Barroso, toute honte bue, va donc vendre ses services à Goldman Sachs.
Cet homme, grand organisateur du sommet des Açores et complice du déclenchement de la guerre en Irak, a échoué partout où il est passé, du Portugal à Bruxelles : il a même utilisé ses fonctions à Bruxelles pour ruiner un peu plus son pays.
Barroso est l’un des responsables de la situation actuelle de l’Union européenne. Ses dix années passées à la tête de la Commission européenne ont laissé l’Europe exsangue, frappée par le chômage de masse. Il est peu probable que l’expertise de M. Barroso réponde aux questions posées par la carte électorale du Brexit.
Ce qu’il a laissé en héritage à la Commission Juncker, c’est la bombe à retardement TAFTA/TTIP, dont personne ne voulait. Encore une fois, pour sa carrière personnelle, son propre intérêt, pour des postes qu’il visait à l’époque, et qu’il espérait obtenir en cajolant les Américains.
Ce nouveau pantouflage, qui ressemble fort à un conflit d’intérêt, est scandaleux. Nous exigeons une révision des règles pour empêcher de tels recrutements d’anciens Commissaires européens. Après le cas Nelly Kroes, qui roule désormais pour Uber, la Commission européenne doit agir de toute urgence.
Après, pour bien connaître M. Barroso, nous pouvons légitimement nous interroger sur ce placement fait par Goldman Sachs… et, in fine, poser des questions sur l’entrisme de cet ex-maoïste.