« Le Parlement européen a adopté aujourd’hui son nouveau calendrier de travail comprenant le rétablissement des 12 sessions plénières à Strasbourg. C’est un retour au droit dont je me félicite, qui fait suite à l’arrêt sans équivoque de la CJUE », explique Catherine Trautmann, Présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen.

« En approuvant massivement ce nouveau calendrier, les eurodéputés ont désavoué les meneurs de la campagne anti-Strasbourg : leurs propositions fantaisistes et intenables – avec certains qui allaient jusqu’à évoquer dans les couloirs 12 sessions d’une minute – n’étaient pas digne de notre Institution. Si le Parlement européen est bien sûr libre de l’organisation interne de ses travaux, il ne peut s’affranchir du respect des Traités » ajoute l’élue.

« Il est donc temps que ces jeux inutiles et offensants pour Strasbourg cessent : l’engagement européen implique de se déplacer au sein de l’Union, dans ses différents lieux de travail et dans les réunions tenues dans les Etats-membres. Ne pas accepter cette contrainte intrinsèque aux fonctions européennes relève d’une incompréhension de la mission parlementaire » conclut l’eurodéputée.