Cette semaine, Budapest accueille la XXIe session de l’Assemblée Parlementaire Paritaire qui réunit les représentants de pays d’Afrique, de la Caraïbe et du Pacifique (ACP) et des parlementaires européens. Au menu des débats, la situation au Maghreb, et les efforts de la communauté internationale pour améliorer la qualité de son aide au développement.

Présente à cette occasion, Françoise Castex, a pris une part active au débat et à la résolution sur les suites des bouleversements démocratiques qui soufflent sur l’Afrique du Nord et le Moyen Orient. « Cette région entre l’Europe et l’Afrique, a une importance géopolitique essentielle. Les effets de ces bouleversements se feront sentir autant en Europe qu’en Afrique. L’Europe, partenaire historique de cette région doit être aux côtés des forces progressistes » a souligné l’eurodéputé socialiste du sud-ouest.

 

« Mais il ne faut pas se payer de mots, il faut des actes. » continue Françoise Castex. «  Je me félicite d’avoir arraché à la droite un compromis sur la dette de la Tunisie : ils ont accepté  la suspension temporaire de son remboursement, en attendant un audit et le rapatriement des avoir de Ben Ali. C’est vrai que nous demandions l’annulation ou un vrai moratoire, mais c’est déjà un signe fort », conclut l’eurodéputé socialiste.

Le point concernant les négociations préparatoires au 4e Sommet mondial sur l’efficacité de l’aide, qui se tiendra en Corée du Sud à la fin de l’année, a fait l’objet de vifs échanges. Participant au débat, Patrice Tirolien a rappelé que les pays les plus pauvres ne doivent pas devenir les victimes de la vague d’austérité budgétaire qui inonde actuellement le monde développé. « Quand je vois que certains pays comme l’Angleterre considèrent comme du gaspillage l’argent qu’ils dépensent pour lutter contre la pauvreté, voir pire, qu’ils souhaiteraient pouvoir comptabiliser les crédits qu’ils allouent à la coopération militaires comme de l’aide au développement, je ne suis pas très optimiste sur l’avenir de la politique européenne de développement », s’est alarmé l’eurodéputé socialiste de la Guadeloupe.