François Kalfon, Membre de la Commission du Transport et du Tourisme, chef de file des Socialistes & Démocrates sur les Services d’information fluviale
Le Parlement européen adoptera aujourd’hui sa position sur la révision de la directive relative aux services d’information fluviale (SIF), un texte essentiel pour moderniser et harmoniser le transport par voies navigables intérieures.
Créés en 2005, ces services permettent de collecter et de partager des données sur le trafic fluvial, l’état des voies d’eau et les mouvements des navires. Objectif : renforcer la sécurité, améliorer l’efficacité et faire du fluvial un pilier de la transition écologique, en l’intégrant pleinement dans la chaîne logistique européenne.
Pour notre délégation, ce texte représente bien plus qu’un ajustement technique : il s’agit de mettre la puissance du numérique et de la coopération européenne au service d’un modèle de transport plus écologique, plus équitable et plus efficace.
– Écologique, parce que le développement du fluvial réduit la congestion routière, la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre ;
– Équitable, parce que les nouvelles règles garantissent que les usagers et travailleurs du secteur disposent d’outils fiables et de conditions de travail améliorées, avec un mécanisme de retour d’information qui protège leurs droits ;
– Européen, parce que l’harmonisation des SIF met fin à la fragmentation des règles nationales, et ouvre la voie à un réseau logistique réellement intégré.
Au cours des négociations, les eurodéputés S&D, sous l’impulsion de François Kalfon, chef de file du Groupe pour ce texte, se sont battus pour :
– Renforcer la transparence et la voix des usagers avec l’introduction d’un mécanisme de retour d’information, malgré l’opposition initiale du Conseil ;
– Accélérer la numérisation et l’interopérabilité des systèmes, tout en garantissant la protection des données et la cybersécurité du système ;
– Concentrer les efforts européens sur les réseaux transfrontaliers, là où l’harmonisation est la plus nécessaire, tout en laissant aux États la possibilité d’aller plus loin.
Pour notre délégation, le transport fluvial est une chance pour l’Europe. Avec cette directive, nous choisissons d’investir dans un mode de transport qui allie justice environnementale, efficacité économique et droits des usagers. C’est une étape importante pour bâtir un système de transport durable au service des citoyens et des territoires.