Aujourd’hui la commission de l’agriculture s’est exprimée sur la réforme de la politique agricole commune pour l’après 2013 (rapport Albert Dess).

 

Par la voix de Stéphane Le Foll, Vice-Président du groupe des Socialistes et des Démocrates et membre de la commission de l’agriculture, la délégation socialiste française au Parlement européen se félicite du vote historique intervenu aujourd’hui.

 

« Une majorité progressiste a permis de proposer une réécriture du projet de rapport Dess  (PPE allemand) sur l’avenir de la PAC : le rapport adopté propose de mettre en place des outils permettant d’engager l’agriculture vers un développement plus durable prenant en compte des objectifs de sécurité alimentaire, d’environnement (réchauffement climatique, biodiversité, gestion des ressources comme l’eau les sols…) et de territoire et notamment d’emplois. Pour cela la commission agricole propose un verdissement des aides du premier  pilier contrairement aux idées initiales du rapporteur Dess, ceci afin d’inciter les agriculteurs à adopter progressivement de bonnes pratiques agricoles et d’être performants économiquement et écologiquement », explique Stéphane Le Foll.

 

« Les socialistes ont aussi permis des avancées significatives en matière de répartition des aides.  La commission agricole s’est prononcée en faveur de l’abolition des références historiques et surtout en faveur du principe de la dégressivité des aides directes  en fonction de l’emploi et de l’environnement ».

 

« En matière de marchés agricoles les amendements de notre groupe ont tous été retenus. Ils portent sur la nécessité de disposer d’outils de régulation efficaces et généralisés à toutes les productions, pour faire face à la volatilité des prix. S’y ajoute,   deux amendements relatifs à la gestion des volumes de production et au  renforcement du pouvoir de négociation des producteurs au sein des filières de production ».

 

« Enfin notre groupe a largement contribué à redonner du contenu au rapport Dess sur la politique de développement rural, notamment par l’aide à l’innovation, à la modernisation, au développement des filières de qualité et de circuits courts, à la diversification dans les domaines de l’énergie verte, sans oublier la révision de toute la politique à l’installation des jeunes ».

 

Pour Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste, « ce vote se situe dans le prolongement du rapport Lyon, et cette position sera validée en plénière : le commissaire Dacian Ciolos doit maintenant s’en servir pour faire de bonnes propositions d’ici la fin de l’année », conclut l’eurodéputée.