Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, comme le dit justement Enrique Guerrero, notre rapporteur, l’Union européenne doit être un acteur global de la paix et de la solidarité.

La pauvreté est la cause de nombreux maux dont souffre notre monde, à savoir notamment faim, les conflits, l’immigration, et l’Union a pour devoir de s’appuyer sur ses valeurs fondamentales dans son action extérieure, parmi lesquelles, évidemment, la solidarité entre les peuples.

Pour avoir piloté jadis des opérations de coopération décentralisée, je sais l’importance des financements extérieurs et je connais leur effet de levier potentiel. L’Union a le devoir de maintenir son niveau d’intervention, et même davantage, ainsi que de mettre son expertise au service des organisations humanitaires. Elle devrait, de mon point de vue, augmenter son intervention dans la mise en place et l’extension des services publics dans les pays en développement, car ces services publics sont la vraie richesse des pauvres et doivent être accessibles pour tous et partout.