Après trois ans de discussions parfois opaques et à rebondissements pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, les négociateurs sont parvenus à un accord de retrait acceptable pour les deux parties, qui actera, après le vote du Parlement européen le 29 janvier, une sortie effective le 31 janvier 2020.

Parmi les nombreux sujets sous surveillance, les parlementaires européens resteront très vigilants à préserver les termes négociés sur les droits des citoyens ; tant des ressortissants européens sur le territoire britannique (plus de trois millions de personnes) que des ressortissants britanniques sur les territoires des États membres (plus d’un million de personnes).

L’engagement du gouvernement britannique doit être limpide car des inquiétudes persistent ; inquiétudes d’ailleurs relayées par Michel Barnier dans une lettre adressée à Londres dans laquelle il s’interroge sur la réelle volonté politique de protéger les droits des citoyens européens établis au Royaume-Uni.

Sylvie Guillaume, présidente de la délégation de la gauche sociale et écologique, ajoute : « Cette résolution est un message éminemment politique du Parlement européen au gouvernement britannique concernant les droits des citoyens. Des millions de personnes ont construit leur vie au Royaume Uni et à travers une Union européenne de la libre circulation ; ils doivent être assurés de pouvoir continuer à vivre sereinement là où ils ont décidé de s’installer ».